Compte-rendu de la course
« Sentier thématique du Foron – course en mémoire de Jane Changeur »
du 21 septembre 2014
 

Participants (13) : Esther Watson, chef de course, Claude Guignard, assistant, Gisèle Berthet, Jacqueline Betemps,  Corinne Chevrier, Erol Colakovic-Sehic, Estelle Colakovic-Claret, Gisèle Depraz, Evelyne Kanoute, Mireille Merli, Marianne Meyer, Martine Roth, Huguette Stelle.
 

Ce dimanche, nous nous réveillons par un temps pluvieux et peu engageant : cela va-t-il continuer ou non ? Voulant être optimistes 11 personnes se rendent au départ de Chêne-Bourg. Elles auront eu raison car le ciel s’éclaircit et la course se déroulera largement sous un chaud soleil, agrémentée cependant parfois de quelques coups de tonnerre inoffensifs et d’une ou deux gouttes de pluie. Et finalement la course regroupera 13 personnes car deux nous attendront déjà sur place.

Une fois résolu le problème de savoir qui transporte qui, le convoi s’ébranle et arrive au port de Sciez, les participants s’équipent et, un peu après 10 h,  prennent la direction du château de Coudrée. Esther lit le commentaire historique fouillé recherché par Jane Changeur pour cette course.  
 

Après avoir admiré le château majestueux, ses abords fleuris et des arbres impressionnants, la troupe se dirige vers la campagne. Un premier noyer retient déjà des participantes. Car un des buts, inavoué, de la course consiste à ramasser des noix.
Après une marche d’approche on s’engage le long du Foron et le chemin, bien qu’il n’ait pas vraiment plu depuis longtemps, devient par endroits presque impraticable. Pauvres chaussures, bien propres au départ et déjà maculées de boue. Le Foron prend rapidement des allures de torrent de montagne et s’écoule au fond d’une gorge qu’on ne se serait pas attendu à trouver à deux pas du lac. D’où peut bien provenir cette rivière et toute cette eau ? Le mystère ne sera provisoirement pas éclairci.

La gorge s’élargit et devient propice au pique-nique. On s’installe. Sur le côté une corde verte insolite, coupée, pend d’une grosse branche d’arbre. Et si quelqu’un s’était une fois pendu et que la corde soit restée ?
 

Mais on repousse cette idée lugubre pour jouir, pendant une heure, du calme du sous-bois juste troublé par le bruit de l’eau sur les pierres.

La marche reprend. On passe en-dessous des ruines commentées du moulin de la Serpe. Quelle audace d’installer et faire fonctionner un moulin dans cette gorge sauvage.

Après des escaliers raides et glissants on franchit le Foron sur un pont que l’on dit romain. Vraiment ? C’est vrai que l’arche paraît ancienne. Mais on se demande la raison qu’avaient les Romains de construire un pont de pierre à cet endroit, en apparence loin de tout accès routier.

Et puis le paysage change. On se retrouve sur des routes qui descendent vers le lac. Mais voilà enfin un noyer, dont les branches s’étendent largement en-dehors d’une propriété. Et les participantes, la plupart du moins, s’abattent avidement sur les noix qui jonchent le sol dans l’herbe. C’est à qui en ramassera le plus. Finalement c’est avec des sacs rebondis de noix qu’elles peinent, pour certaines, à porter que le groupe quitte, à regret, ce lieu béni.
 

Les routes et chemins nous ramènent vers le lac, en passant vers la fontaine villageoise d’Excuvilly où une série de documents exposés rappellent des faits de la 2^ème guerre mondiale dans la région,  puis à travers prés et une forêt plantée de grands buis. Il est 15 h et deux participantes désirent encore se baigner.

Les voitures se dirigent donc vers la plage de Séchex. Pendant que les baigneuses se jettent dans une eau qu’elles décriront comme parfaite, bien qu’il n’y ait pratiquement aucun baigneur sur une plage déserte, les autres participants s’abreuvent dehors au restaurant de la plage qui, lui, connaît une belle fréquentation.

Tout le monde étant séché ou abreuvé, c’est le retour vers Genève.

En résumé une belle course, 3 h de marche facile… et des noix. Merci à Jane Changeur et à Esther Watson, l’organisatrice de ce jour.  
 

                                                                                   Claude Guignard
 

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