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Club Montagnard Chênois

 

 



Course à la Pointe d’Andey

Dimanche 17 mai 2015

 

 
Participants : Esther Watson, cheffe de course, Jean-Pierre Berner, Claude Guignard, Marianne Meyer, Martine Roth, Huguette Stelle
 
Dimanche matin, gare de Chêne-Bourg, 9h, le temps est nuageux, la température agréable mais seulement 6 membres sont au rendez-vous pour la Pointe d’Andey. Nous partons en direction de Bonneville, puis de Brizon pour atteindre le plateau de Solaison.
 
Mais petit retour en arrière … 
 
La route depuis Brizon est sinueuse, très étroite et à forte déclivité.
Les conducteurs des 2 voitures sont fréquemment obligés de passer la 1ère vitesse avant les virages en tête d’épingle.
Pour la voiture de Jean-Pierre, ce fut trop … Enfin, elle a surtout fait … CRAC !!!
Il faut imaginer la scène : voiture bloquée au milieu d’un virage, 1ère vitesse qui ne passe plus, conducteur … sans portable,  passager … avec portable mais … sans crayon, stylo …qui ne fonctionne pas !
Bref, quelques énervements bien compréhensibles pour une situation tout sauf cocasse.
De plus, notre ami Jean-Pierre apprend que le dépannage viendra de Bonneville et lui coûtera 200€. OUPS !
 
Les 4 dames décident de poursuivre la course et d’aller grimper à la Pointe d’Andey.
Claude, solidaire, reste avec Jean-Pierre pour l’accompagner dans ses démarches de dépannage.
 
Les soucis presque oubliés, nous quittons le magnifique plateau de Solaison, qui vaut à lui seul le détour, et nous montons tranquillement en direction de la Pointe.
Mais quelle montée ! Nos yeux ne savent plus où regarder… à gauche, à droite du chemin escarpé, se succèdent pissenlits, renoncules, trolles, orchis, gentianes grandes et petites.
 
Chacune monte à son rythme et une pause boisson au milieu d’un parterre fleuri nous permet de reprendre notre souffle. Cà et là, quelques plaques de neige nous rappellent qu’il y a 2 jours, il neigeait.
Après 1h20, très fières, nous atteignons le sommet, accueillies comme il se doit, par une vierge fleurie et une croix.
Un banc est là, juste pour nous 4 et nous nous restaurons en essayant, entre brumes et soleil, d’admirer le panorama.
 
A 1881m, le vent est un peu frisquet et nous reprenons nos bâtons de marche pour amorcer la descente par le même chemin.
La prudence est de mise car les cailloux sont glissants et des : » Attendez-moi, attendez-moi… ! «  fusent.
Mais c’est sans encombre que nous atteignons le dernier champ avant le parking.
 
Après un café sur une terrasse, nous décidons de faire encore quelques pas sur ce magnifique plateau bien préservé pour profiter une dernière fois de ces prairies fleuries.
 
Enfin,  le retour à Chêne-Bourg … 
Bravo et merci Esther, quelle belle course !  

Martine Roth
 



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