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Club Montagnard Chênois

 

 


Le Bois de Chênes à Genolier

Dimanche 28 juin 2015

 
Participants (5-4) : Claude Guignard, chef de course, Jean-Pierre Berner (partiellement), Gisèle Berthet, Martine Roth, Huguette Stelle.
 
Par un temps splendide, et qui le restera, deux participants se bousculent, à 10 h, on saura ensuite pourquoi si tard, à Chêne-Bourg. A Genolier deux autres participants nous attendent. C’est donc un tout petit groupe qui s’engage dans le Bois de Chênes, joyau de la nature de la Côte vaudoise.
 
Malgré la sécheresse, les ruisseaux s’écoulent joyeusement, seul bruit dans le calme des lieux, à peine troublé par des chants d’oiseaux dans les arbres majestueux. Les chemins conduisent le groupe, à travers le bois, vers le Lac Vert, surprenante étendue d’eau au fond d’une dépression qu’il faut atteindre en montant ! A travers les arbres on distingue le lac, envahi de roseaux. Plus loin, la Baigne aux Canards, étendue d’eau parsemée de bouquets d’arbres étranges mais sans canards, offre un spectacle magique : le ciel et les arbres se reflètent dans l’eau avec une telle netteté qu’on ne sait plus où se trouve le haut et le bas. Voilà qui va donner d’étranges photos.
 
Le groupe termine son circuit dans le bois et poursuit son chemin. Mais cela se gâte. Gisèle croit avoir perdu sa carte. Quelle carte ? On ne le saura pas mais il faut retourner la chercher. Jean-Pierrre s’offre à l’accompagner, avec l’intention non avouée de poursuivre la course dans le bois à son idée.
 
Les trois participants restants  suivent le parcours fixé et finissent par arriver en vue de la sortie du bois. Il est l’heure de pique-niquer, comme prévu, et il s’agit de le faire à l’ombre des arbres avant de retourner au soleil. Mais il manque deux participants. Claude les appelle à tous vents, tel  le muezzin, à l’endroit où nous devions nous retrouver. Nulle réponse. Et bien, tant pis. On pique-niquera à trois.
 
Le repas terminé voilà nos deux transfuges qui réapparaissent, de fort mauvaise humeur. Gisèle n’avait finalement rien perdu donc recherches inutiles, ils ont trouvé fermé le bistro convoité par Jean-Pierre et ils ont pique-niqué de leur côté, sans parvenir à nous atteindre par téléphone ni entendre nos appels.  En plus les propos qu’ils ont échangé n’ont, semble-t-il, pas été chaleureux. Jean-Pierre est excédé et décide de ne pas poursuivre la course. Il ne veut plus rien entendre et nous quitte. Voilà : il ne faut pas se séparer ou alors s’organiser pour se retrouver facilement.
 
Nullement ébranlés les participants restants suivent le parcours prévu, tantôt sous un dur soleil, tantôt à l’ombre des arbres. Ils traversent Le Muids, se hissent jusqu’à la gare où deux trains qui se croisent les attendent. Lequel prendre ? Dure décision. La réponse est trouvée : on va s’installer sur un banc derrière la gare, à l’ombre, d’où l’on jouit d’une vue plongeante sur la campagne, le lac dans toute son étendue, le Mont-Blanc lorsque qu’il émerge des nuages qui le garnissent. Et puis, après une dernière grimpée – il faut en profiter -, la descente s’amorce entre les riches villas ou à travers des chemins bordés de champs de céréales en voie de maturité. Et finalement, après de multiples virages et changements de chemins, c’est Genolier que l’on rejoint.
 
Les réserves d’eau s’épuisent. Il faut boire. Aucun café ne semble ouvert.  Mais si, miracle, une terrasse ombragée veut bien nous accueillir. Ils auront eu au moins 4 clients de la journée.
 
C’est fini. La course aura duré 6 heures, dont au moins 4 h 30 de marche, pour ne pas dire de promenade. Mais pourquoi se presser ? Il faut profiter du beau temps et d’admirer le pays.
 
                                                                                                                      Claude



 
 



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