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Club Montagnard Chênois

 

 

Les Gorges de la Roulave

Dimanche 6 septembre 2015
 

Participants (8) : Claude Guignard, chef de course, Jean-Pierre Berner, Gisèle Depraz, Mireille Merli, Marianne Meyer, Safia Rahmoune, Huguette Stelle, Esther Watson.
 
Un soleil hésitant et une température  glaciale montrent à 6 membres du CMC réunis à Chêne-Bourg, que l’été est terminé. Qu’importe : cela va s’améliorer, ce qui sera le cas. Et c’est avec cette conviction qu’ils se rendent en voiture à la gare de La Plaine, où ils retrouvent deux membres qui les ont précédés.
 
Le problème du stationnement ayant été réglé, la troupe se dirige à 10 h 30 sous le soleil vers la Donzelle. La Donzelle ? C’est la rampe raide qui monte tout droit dans les vignes de La Plaine en direction de Dardagny. Seul Jean-Pierre a le courage de la gravir. Les autres abandonnent après un tiers du trajet et prennent une route plus longue mais moins raide.
 
Le village de Dardagny nous tend les bras. Mais ce sera pour une autre fois. Il faut le quitter pour monter vers le Jura, nargués par le beau raisin qui pend aux vignes. Pour finir le chemin se met à descendre, ranimant l’espoir d’arriver aux gorges. Mais il faut de la patience avant de pouvoir franchir le filet d’eau, tout ce qui reste de la Roulave, épuisée par la sécheresse.
 
Midi est dépassé, il faut pique-niquer, au soleil et avec de la vue.  Mais il choisit de disparaître. Finalement c’est sur un banc de 5 places, à l’ombre (mais il ne fait pas de soleil), tourné en face du Jura, que le pique-nique s’organise, 3 membres devant s’asseoir sur le sol. Le tout agrémenté d’une petite bise peu agréable..
 
Le retour du soleil sonne le départ. Et là, cela devient plus sérieux. La troupe pénètre dans une gorge profonde, creusée dans la molasse par la Roulave. Rien ne manque : grottes, falaises. Et même un pont de bois interdit d’accès qui barre le chemin. Faudra-t-il faire demi-tour ? Non. Un étroit sentier nous fait pour finir sortir de la gorge et rejoindre, au pont d’Essertines, d’un âge inconnu,  des horizons plus élargis.
 
On ne voit pas la Roulave qui se jette dans l’Allondon mais c’est pleins d’entrain que les participants poursuivent leur route, traversent l’Allondon sur le pont des Baillets et se hissent vers les hauteurs. Jean-Pierre n’est plus là. On le retrouve plus loin attablé devant une tarte aux figues. Nous le rejoignons pour se désaltérer, mais sans figues.
 
Le temps passe. Il faut avancer. Une longue route descend vers Russin, bordée de vignes garnies de grappes de raisin magnifiques. Quelques grains dérobés au passage nous montrent la qualité exceptionnelle du raisin. D’ailleurs les vendanges ont déjà commencé.
 
Après la traversée de Russin, le poids du chemin de la Croix-de-Plomb nous entraîne vers le bas et nous conduit au viaduc ferroviaire de l’Allondon et, de là, en suivant le Rhône, nous rejoignons La Plaine, non sans nous être extasiés sur le filet d’eau de l’Allondon qui se jette dans le puissant Rhône. Il est 17 h. La course aura duré 6 h 30, dont 5 h de marche.
 
                                                                                                       Claude
 
                                                                                                                     
 
 



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